Intégrer le coût des travaux dans le prêt immobilier : est-ce possible?

Est-il possible d’insérer le montant des travaux de rénovation dans un crédit immobilier? C’est une question qui se pose fréquemment dans le cadre d’une acquisition immobilière, qu’il s’agisse d’une rénovation ou de la réalisation d’importants aménagements, et cela dès l’achat. Qu’en est-il réellement?

Insérer les montants des travaux dans un prêt immobilier : les procédures à suivre

En théorie, souscrire un prêt immobilier est tout à la fait possible. Celui-ci va couvrir l’achat du bien en question et la somme dédiée aux travaux. Cette démarche comporte ainsi plusieurs avantages. En effet, vous bénéficiez d’une très longue durée de remboursement. De plus, vous bénéficiez également d’un taux d’intérêt très attractif. Et enfin, vous évitez de cumuler un prêt travaux avec « un crédit immobilier » .

Dans la pratique toutefois, les procédures sont plus complexes. Les banques se montrent avant tout prudentes quant au coût total emprunté, aussi bien au niveau de l’acquisition que des travaux. Autrement dit, vos échéances ne doivent excéder le tiers de vos revenus disponibles.

La banque pourra également exiger les devis des sociétés qui vont réaliser les travaux. L’entreprise retenue sera en général payée par la banque directement. Ainsi, il est impossible pour le propriétaire de réaliser lui-même les travaux. Ce type d’opération est ainsi à réserver pour les gros travaux de rénovation coûteux et effectués par des professionnels.

Les différents types de prêt immobilier pour travaux

Des travaux de rénovation peuvent se montrer cependant onéreux, et parfois, le nouveau propriétaire doit passer par un prêt immobilier afin de pouvoir les financer. Il peut ici s’agir de l’ajout d’une chambre, l’aménagement d’un garage ou la rénovation de la peinture pour que le bien corresponde mieux à ses attentes.

Pour cela, il existe plusieurs types d’emprunts immobiliers, comme l’Eco-PTZ ou le Prêt Épargne Logement. Ces solutions d’emprunts sont octroyées selon le type d’habitation, la situation financière de l’emprunteur, l’ancienneté du bien et la zone de l’habitat à financer.

Concernant par exemple l’Eco-PTZ, c’est une subvention proposée par l’État. Elle ne concerne qu’une seule catégorie de travaux, relatifs à l’amélioration énergétique d’un logement. Elle se destine ainsi à la rénovation du chauffage ou du système d’isolation de sa maison. Cette aide n’entraîne aucun coût supplémentaire, toutefois, elle est limitée à 30 000€ maximum. La rénovation doit également être réalisée par des entreprises dotées du label Reconnu Garant de l’Environnement ou RGE. Par ailleurs, le propriétaire n’a pas accès à cette aide s’il souhaite effectuer lui-même les travaux.

Le Plan Épargne Logement provient d’un compte épargne qui a été ouvert par l’emprunteur. Sa durée de vie est de 4 ans. Cette épargne permet à l’emprunteur de négocier un crédit immobilier à un taux attractif auprès de l’institution financière dans laquelle son compte PEL a été ouvert.
Le montant n’excède cependant pas 92 000€ et les remboursements sont échelonnés entre 2 et 15 ans. Le taux d’intérêt varie selon la date d’ouverture du compte.